« Habiter le monde. Compagnons du quotidien, témoins des instants les plus intimes et familiaux de la vie, les tables, les chaises, les fauteuils, les lits, les linges, les baignoires, tous ces objets inanimés ne semblent pourtant « inhabités » que pour mieux évoquer ou installer une présence humaine immédiate et palpable. Parce que l’œuvre de Christine Trouillet est à la peinture ce que les poèmes de Hölderlin sont à la poésie: « une manière d’habiter poétiquement le monde. » Et c’est ainsi que, dans ce tableau, l’absence du corps nu de Vénus en intensifie la présence imaginaire et sublimée. » PS